4e lundi de juillet 2011

[Photographie tirée de Dreamstime]
Le temps file comme l’eau à travers une passoire. Je vois défiler l’été à travers les trous de la moustiquaire, ayant peu de temps à passer à l’extérieur puisqu’à l’intérieur, il y a les travaux. Le café à la main, je profite de la matinée pour écrire quelques lignes mais mon cœur aimerait bien être au frais sur la terrasse à écouter le chant des oiseaux. C’est le bruit de la ponceuse qui accompagne le raclement de ma plume sur le papier et non le silence paisible d’un début de journée.

En ce lundi, mon café a un petit goût de poussière de chêne… Peut-être que la prochaine tasse sera meilleure si j’ose enfin m’écarter de ce nuage doré pour retrouver un peu de quiétude à l’extérieur? Et si j’essayais de m’isoler, d’attirer mon attention sur la présence du soleil, le roucoulement de la tourterelle ou encore sur les mots qui défilent dans ma tête, j’oublierais très certainement les incommodités des travaux en cours?

Voilà, je ne résiste plus... Au diable la poussière et les ouvriers! ce matin  je prends du bon temps à l'extérieur; il n'y a rien de tel que bon café parmi les fleurs!

Bonne semaine tout le monde!

Mésange

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