Bye bye le confort


Mon père a toujours apprécié la cuisine de ma mère et pour elle, c’était le plus beau compliment qu’il puisse lui faire, mais pour moi c’était tout un problème. Même si je reproduisais fidèlement les recettes de maman, dans les yeux de mon père je voyais bien que je n’arrivais pas à la cheville des talents de celle-ci. D’ailleurs, tout ce qui avait un goût différent de la cuisine de son épouse avait forcément mauvais goût. Alors j’en ai conclu ceci : papa aimait sa zone de confort et faisait le nécessaire pour y demeurer!
 

Mal dire c'est possible

Je suis en retard pour mon café du matin - j’espère que vous me pardonnerez ce manquement. Ce matin, j’ai préféré prendre un peu de repos, calmer mon cœur agité devant un bon café. J’ai opté pour la vraie plume et le carnet de notes pour vider ma tête des pensées qui ne me menaient nulle part, juste laisser aller les mots que j’ai dit que je n’aurais pas dû dire, les phrases que j’aurais aimé exprimer mais qui n’ont pas franchi mes lèvres. J’ai essayé de parler avec mon cœur, mais j’ai laissé ma tête agir à sa guise et cela s’est traduit par des mots vides de sens – du remplissage qui gaspille les précieuses minutes d’une vie.

Je ne peux revenir en arrière; ce qui est fait, je ne peux le défaire… Je ne peux qu’espérer une indulgence du ciel ou d’ailleurs, une indulgence que j’ai peine à m’accorder.

Il est vrai qu’il manque un peu de soleil, de bonne humeur et de joie de vivre dans mon café ce matin. Pour remédier à cela, je vous envoie toute la tendresse de mon cœur – ainsi vous passerez une merveilleuse semaine. Et si vous souriez, je sourirai aussi! 

 Mésange

 
[Photographie réalisée par Jocelyne Gagné, Salem MA, É.-U. - Oct. 2013]

Composer avec les imprévus

Comme quoi tout peut arriver même l’inimaginable! 


En ce beau lundi, permettez-moi de vous raconter ma petite aventure. Vendredi dernier, j’ai fait une présentation à Sherbrooke (accompagnée de ma bonne amie), et ce, devant un petit groupe d’infirmières. C’était une journée de pluie et de grands vents. Le trajet fut pénible car les bourrasques rendaient la conduite périlleuse. Arrivées sur les lieux deux heures et demi plus tard, l’éclairage commençait à montrer des signes de faiblesse quand soudain, nous fûmes plongées dans le noir au moment où j’allais démarrer ma présentation. La panne électrique semblait vouloir durer. Quelques bougies furent allumées offrant un faible éclairage, un minimum pour savoir où mettre les pieds mais totalement insuffisant pour voir les produits dont j’allais parler et pour pouvoir lire mes notes… 

Dame Nature venait de me déculotter royalement!