Agir ou s'abstenir?

Après un magnifique week-end passé à contempler les étoiles et à me laisser observer par elles (sans trop en rougir), me revoilà, certes avec du retard, mais plus reposée. Et puis, en regardant la voûte céleste, je n'ai pas su résister : j’ai pensé à ma bonne étoile et à la vôtre…
 
Ce qui m’amène à ceci.
 
Le libre arbitre - accomplir sa destinée à partir de ses choix, de ses initiatives et de ses actions. En bref, c’est bâtir sa vie selon un plan que l’on a dessiné, l’ériger avec des matériaux que l’on a choisis. Évidemment, notre savoir-faire s’acquiert à chaque coup de marteau, après chaque difficulté.
 
Une autre philosophie suggère de faire confiance et de confier les rênes de notre vie à la destinée. Certes, elle serait en mesure de faire le travail à notre place, peut-être mieux qui sait? Si vous êtes à l’aise avec l’idée, cela consiste à laisser à un constructeur d’expérience (la destinée, la providence, etc.) le soin de bâtir votre existence selon ses critères, considérant vos besoins.
 
C’est là que mon questionnement s’amorce…


Devrais-je chercher à me perfectionner, à œuvrer résolument à l’accomplissement de mes rêves ou devrais-je laisser la destinée agir à sa guise, me montrant ainsi progressivement la voie? Et si je travaille à mon devenir, faisant mes propres arrangements, ne suis-je pas en train de contrecarrer les plans de ma destinée, me retrouvant ainsi sur une autre route que celle qui avait été élaborée et tracée juste pour moi? D’une part, je ne veux pas être le bâton qui freine le mouvement de la roue, d’autre part il est hors de question que « mon carrosse » reste immobile parce que je n’ai pas su prendre les rênes. Que faire alors?
 
Je suis restée un long moment sous les étoiles, subjuguée par cette lumière laiteuse, rassurée par cette présence bienveillante. Et puis, j’ai réalisé ceci : si je suis bel et bien l’architecte de ma vie, d’où me vient l’inspiration, ce désir de dessiner la plus belle existence possible? Probablement d’une force, d’une aide supérieure. Dès lors, il serait presque impossible pour moi de m’écarter de la route qui m’était destinée puisque c’est la providence elle-même qui inspire et la direction et l’avancement de chacun de mes pas.
 
En ce lundi de fin de journée, je vous invite à prendre quelques minutes pour regarder les étoiles s’allumer une à une sur l’écran noir de la nuit. Ce soir ou un autre soir. Et parmi toutes celles que vous verrez, il y en a une qui s’intéresse à vous. Je vous laisse deviner.
 
La providence sème le désir dans le cœur de l’homme. À lui, maintenant, d’en faire quelque chose…
 
Bonne semaine tout le monde!
 
Jocelyne Gagné (alias Mésange)


Photographie réalisée par Jocelyne Gagné
[Photographie réalisée par Jocelyne Gagné, 2013]
 

2 commentaires:

  1. Bonsoir Mésange
    je pense qu'il n'y a pas de "vrai" hasard et que l'on décide parfois inconsciemment de sa vie c'est peut-être ça qu'on appelle destinée...
    je regarderai les étoiles mésange en pensant à toi dès que le ciel aura fait fi des nuages.
    je te souhaite une bonne semaine
    xoxo

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    1. Chère Josette, voici une citation qu'affectionne particulièrement: "Si Allah a prédestiné qu'un homme doit mourir dans un lieu spécifique, il crée dans le coeur de cet homme le besoin de s'y rendre." Abou Hafs Haddad

      Il n'y a pas de vrais hasards... Bonne semaine ma douce Josette xoxo
      Note: Pousse les nuages de mon côté afin que tu puisses voir les étoiles ;-)

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